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Deviens, bande de moules

Deviens, bande de moules
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3 janvier 2007

Je rêve d'imprimer l'instant sur le papier, de le

Je rêve d'imprimer l'instant sur le papier, de le graver entre ces lettres.
Je rêve, un sourire extasié et les yeux cernés, je rêve, sous les étoiles de plastique.
Je rêve, étendue.
A la musique.
Retranscrir l'instant, indemne, éternel.
Décrire et faire vivre, danser les mots entre eux.
Imprimer l'émotion, celle qui vous prend aux tripes, la gravant et la renfermant. Pour la sentir encore.
Savoir parler de cette musique, celle qui traverse le jour, qui sonne entre les étoiles; qui virvolte dans les pupilles et sussre aux sourires.
Celle qui apaise et qui vrille.
La musique de chaque instant.
Savoir murmurer toutes ces nuances. Savoir chuchoter l'esprit et ses métaphores, assemblant passé, présent et croyances. Savoir graver les couleurs, la tête qui valse, les mots qui s'enfilent; comme des mains malhabiles; des mains de nourisson, touchantes dans leur candeur, agripant un doigt et s'y nouant. Sans force, si puissantes.
Toucher à l'instant, cette subtilité insuportable.
Le faire, l'accomplir, le mêler, par instinct, très vite, brouillon, mais. Comme une mélopée que l'homme récite inconsciamment, depuis le fond des âges.
Savoir toucher l'instant.
Unique à l'être, par ses verbes et ses constructions.
S'hasardant au gré de cet inconscient, tournant les syllabes, jouant de la langue.
Comme un enfant.
Un peu immature, un peu trop. Sûr.
Recouvre, explore, renouvelleson expression.
Découvrant une parole ancestralle, se découvrant.
Des mille ans d'âges, et toujours aussi fragile.
Des mots puissants, inconnus ou presque, exotique ou banals, plongés d'une nouvelle force. Et pourtant... Sans consistance.
Ils résonnent, suivant les intonnations puissantes du conteur, et se taisent. Virvoltent autours de l'imaginairen puis s'apaisent.
Et plongent.
Durant un instant en suspension.
Oh oui, savoir...
Ce serait chouette.

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28 décembre 2006

Et chante, et tourne. Et souviens-toi. J'ai

Et chante, et tourne. Et souviens-toi.
J'ai chanté, j'ai tourné. J'ai souris.
Et c'est si plaisant. Je me souviens.

De nos discours, naïfs, de  nos doigts et des rayons à travers, des soleil entre nous, laborieuses, l'échine inclinée au chevet de je ne sais encore quel rêve. Quel jeu. L'une à travers, l'autre en travers, et que l'on existe, que l'on s'endorme, que l'on se noît la tête dans une cuvette pleine d'étoiles. Et ça suffit. ça suffirait. Repose-toi, prends ton souffle, berce-le du bout du rêve, dessine du bout des yeux, invente du bout de la plume, puis envole-nous. Comme des enfants, des oiseaux. Jouant, les mains dnas la terre, le museau tout noir, la cervelle si legere, et nos vetements déchirés. Enfuies sous le jour, et puis la nuit.

De nous, dans une chambre, dans l'oscurité. Assises en tailleur sur le matelas. Parlant tout bas. Chantant des complaintes venues d'ailleurs, dans un souffle racontant ici, là-bas surtout. Riant aux étoiles. Sans bruit. Et dans un éclat, complices, se tenir les mains, s'esquisser, se découvrir. Une vie. Sans bruit. Et puis de ta fenêtre, s'enfuir. Grimper dans un arbre. A cause des loups, tu sais. y'en a un peu partout, faut faire gaffe. Mais enfin, t'facon, on est des reines. Du néant et des bulles. On est les reines. Et blotties sur une branche, serrant le tronc rugueux, se serrant, s'accordant. Sans bruit. Il fait froid. Je vois la mer !

C'est si simple. Volant dans les airs, si hautes, bien au-dessus du ciel.
Je me souvient.
d'une vie, et plus encore. Si possible.

27 décembre 2006

bouh

Et moi, qui m'aimera ?
Les yeux plongés dans le vide.Le regard ancré au tien. A ton étoile. Serrant ce corps que je n'aime pas. Un peu, beaucoup, à la folie, passionnement... Et celui là, tu l'oublis.

Un coup d'eclat, une panique... Laisse tomber. A ton souvenir. J'ai peur. Comme tous. Pathos.

De l'eau
Tu sais, j'ai pas voulue. Des mots des discours. Pas vraiment d'appels. Ne dépendre de personne ? S'enferrer, s'emmurer. S'ennuyer. A mourir. Celle-là etait juste plus brillante. Attrayante. Un coup d'eclat ? Une panique. Et l'echo répond aux mots silencieux. Pathos.

Orgueil et suffisance, tiens. Comme si... Tous, au fait. Masques. Comme si. Irrévocable. Allez, pour ce que tu parles, je m'en serait doutée.

Insomnies. Se rythment de cachets. Overdoses ? Pas peur. Je veux. Comme un caprice. J'implore. J'impose. C'est pareil. Pathos.

Fictif, fictif. La vie, c'est pas du cinéma. C'est un théatre. On repete, on se grime, on se jette. On ?

Je me met en scene, prépare, execute. Et chaque jour, chaque heure. Sinon. J'execute. J'existe. Pas vraiment. Interromps. M'effondre. C'etait prévu. Et d'abord, c'est meme pas beau. Je m'invente, me créé. Secret de tout instant. Jovial et si triste. Si con. Loin.

Tout m'y ramene. Tu me manques. Et ces mots s'eteignent, brisés. Vide de sens. Si faibles. Salis. Je m'embourbe à chaque point. Chaque lettre se succedant. Murmure : et si c'était vrai ? Est-ce une question. L'echelle de Peter Pan, l'avenir, le ciel. Grandir. Séteindre. On a voulu s'étreindre. Tourner. En carré. En cloîtré. J'ai 14 ans, déjà plus d'dents, aigrie. Pathos.

Ridicule. Je me jette sur scene, mélange mes tirades, embrouille le jeu, réplique bien trop tard. Ferme toute issu. Et aucune issu ne me semble agréable. J' ai 14 an, et mal aux yeux, mal au bide. Comme un chagrin d'amour. Sauf que. C'est pas ça. Et je rêve sous chaque verbe de tes étreintes.

Ce que je suis ne sert pas et s'enlisse.

Bon, et sinon, le jour vebue, j'me relis, quand même; hein, faut bien. Allez, ca arrive à tout le monde. Mais. Putain ce que je suis con... Ca fait peur.
Presque.

24 décembre 2006

J'aurais bien aimé

Noël. J'm'ennuie. C'est de mode, parait-il, de sembler blasé. Ca fait grand. Chouette. Mais. Les rues brillent. Et ouais, pour le sourire d'un gamin, pour l'odeur d'un sapin, pour quelques souvenirs, parcequ'il n'est pas là. Et qu'une étoile, tappe au carreau. Ca en vaut bien. L'ennui. Lun. J'aurais bien aimé. Marcher sur les quais. Sur l'eau, sous le ciel, dans les étoiles, et ton rêve au bout de mes doigts. Murmurer des quantiques. Les notres. Sussurer des vies. Les notres. Encenser des esprits. Les notres. C'aurait été. Chouette. Lun. J'aurais bien aimé. Te sentir entre mes bras, entre mes paupières. Laisse moi t'effleurer, te dessiner. La nuit à la fenêtre.. Une vie à la fenetre. Envole-moi. Vous. J'aurais bien aimé. Vous savoir, connaitre. Mais vous me donner une existence. De n'importe quoi, qu'importe. Quoi. Et, allez. Ca suffira. On fera, comme si. Le reste ? D'abord. Les souvenirs se déteriorent, et pourtant, le voyage, n'est jamais terminé. Car, ce n'est qu'un rêve. Qu'une vie. Silence. C'est noël. M'ennivrer des sourires. Faire. Manger. Ca tient chaud. J'ai froid, moi. Des fragments de famille. Des rires au fond des verres. Des miettes de souvenirs, répendues autour des assiettes. Des etoiles au fond du coeur. Ca tient chaud. Et ensemble aurait presque un sens. Et je me quitte, tourbillonne, virvolte. Sage. Un fantome. Allez, comme si. Heureuse. Je ne sortirais pas ce soir. J'prendrais d'la distance. Avec ces habitudes malsaines. C'est bien ? Comme si. Ou presque.
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